Moins une biographie qu’un carnet de notes, Faut que je te parle permet cependant à la comédienne de faire flèche de tout bois et d’aborder une multitude de sujets qui n’auraient pas nécessairement trouvé leur place dans un ouvrage de facture plus conventionnelle.
Image corporelle (un chapitre portant le titre évocateur de Viking), vieillissement, sexualité et homosexualité, confrontation au fait de devenir plus rangée (Le jour où j’ai commencé à plier mes sacs de plastique), famille, amis, « grossophobie » : les sujets sont très diversifiés et amenés avec un humour et une verve contagieuse!
Les inconditionnels pourront y découvrir les facettes surprenantes d’une comédienne d’exception. Pour les autres, c’est l’occasion de partir à la découverte d’une femme qui n’hésite pas à porter un regard critique et délicieusement railleur sur sa propre existence, ses forces comme ses travers.
Faut que je te parle / Debbie Lynch-White. Montréal : Libre Expression, 2018. 226p.