Vendredi, 4 octobre 2024
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    Les films du Festival de Cannes en lice pour la Queer Palm

    Dix-sept longs-métrages sont éligible à la compétition de la Queer Palm, prix spécial valorisant le cinéma LGBTQI+, parmi les films présenté au Festival de Cannes, au cours de l’événement, du 6 au 17 juillet.

    Inaugurée en 2010, la Queer Palm a pour objectif de donner une plus grande visibilité et de récompenser un film comportant des thématiques LGBTQI+ ou féministes, en lice durant le Festival de Cannes. 

    Parmi la sélection officielle, six films ont été retenus : 

    Benedetta

    BENEDETTA de Paul Verhoeven, qui installe Virginie Efira en nonne lesbienne tourmentée;

    La Fracture

    LA FRACTURE de Catherine Corsini, avec le couple lesbien formé par Marina Foïs et Valeria Bruni Tedeschi;

    LES OLYMPIADES de Jacques Audiard (Palme d’or en 2015 avec Dheepan), adaptation de la bande dessinée Les Intrus (Adrian Tomine), avec au scénario Céline Sciamma et Léa Mysius. Le film raconte les amours multiples de quatre personnages, trois filles et un garçon, interprétés par Lucie Zhang, Makita Samba, Jenhny Beth alias Camille Berthomier, la chanteuse du groupe franco-anglais Savages, et Noémie Merlant, la vedette de Portrait de la jeune fille en feu de la réalisatrice Céline Sciamma. Cette dernière a co-signé le scénario avec Léa Mysius, la réalisatrice de Ava.

    Titane

    TITANE de Julia Ducournau avec Vincent Lindon, où après une série de crimes inexpliqués, un père retrouve son fils disparu depuis 10 ans. 

    COMPARTIMENT No 6 du Finlandais Juho Kuosmanen nous fait suivre la fuite d’une jeune finlandaise qui échappe à une histoire d’amour énigmatique à Moscou et embarque dans un train en direction du port arctique de Mourmansk.

    TOUT S’EST BIEN PASSÉ, de François Ozon, est un drame inspiré du récit de vie bouleversant et pudique de la romancière Emmanuèle Bernheim qui y raconte comment elle a aidé son père à mourir.

    Parmi la sélection «Un certain regard», trois œuvres candidates potentielles pour la Queer Palm.

    GREAT FREEDOM de Sebastian Meise, qui raconte l’histoire d’un Allemand gai à une époque où l’homosexualité est réprimée par le Code pénal allemand mais qui s’obstine à rechercher la liberté, et l’amour, jusqu’en prison;

    MONEYBOYS, tourné à Taïwan par le metteur en scène autrichien C.B. Yi, narre l’histoire d’un jeune homme qui quitte la campagne pour devenir travailleur sexuel afin de subvenir aux besoins de sa famille;

    WOMEN DO CRY par les Bulgares Mina Mileva et Vesela Kazakova, raconte comment l’équilibre d’une famille de femmes centrées autour d’un père martial se retrouve bouleversé à l’annonce de la séropositivité de Sonja.

    Dans la Quinzaine des réalisateurs, trois films se retrouvent sur la liste de la Queer Palm.

    La colline où rugissent les lionnes

    LA COLLINE OÙ RUGISSENT LES LIONNES par Luàna Bajrami, raconte l’histoire de trois jeunes femmes dans un village du Kosovo.

    Seul film qui représente le continent africain à la Quinzaine des réalisateurs, NEPTUNE FROST est réalisé par un couple, Saul Williams d’origine américaine, et Anisia Uzeyman du Rwanda. Le film raconte l’histoire d’amour entre un fugueur intersexuel et un mineur de coltan… 

    À travers le texte de Didier Eribon interprété par Adèle Haenel, RETOUR À REIMS (FRAGMENTS), documentaire de Jean-Gabriel Périot, raconte en archives une histoire intime et politique du monde ouvrier français du début des années 50 à aujourd’hui.

    Dans la sélection de la «Semaine de la critique» on retrouve également trois longs-métrages LGBTQI+.

    LES AMOURS D’ANAÏS, de Charline Bourgeois-Tacquet, c’est Anaïs qui trente ans et pas assez d’argent. Elle a un amoureux qu’elle n’est plus sûre d’aimer. Elle rencontre Daniel, à qui tout de suite elle plaît. Mais Daniel vit avec Émilie… qui plaît aussi à Anaïs. LES AMOURS D’ANA, c’est l’histoire d’une jeune femme qui s’agite… et  aussi l’histoire d’un grand désir.

    BRUNO REIDAL de Vincent Le Port, raconte l’histoire vraie de Bruno Reidal, jeune paysan du Cantal qui, toute sa vie, lutta contre ses pulsions meurtrières.

    Dans PETITE NATURE, de Samuel Theis, Johnny a dix ans. Mais à son âge, il ne s’intéresse qu’aux histoires des adultes. Dans sa cité, il observe avec curiosité la vie sentimentale agitée de sa jeune mère. Cette année, il intègre la classe de Monsieur Adamski, un jeune titulaire qui croit en lui et avec lequel il pousse la porte d’un nouveau monde.

    Enfin l’ACID (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), qui possède sa propre programmation au Festival de Cannes, donne deux titres en lice pour la Queer Palm :

    Dans  GHOST SONG, de Nicolas Peduzzi, un ouragan s’annonce à Houston, prêt à dévorer aussi bien les gens que les rêves. Alex rappeuse, ex cheffe de gang, longe les murs pour éviter les représailles et enterrer son meilleur ami, alors que Will et Nate se débattent contre leurs addictions et leurs démons familiaux. 

    Vénus sur la rive

    VÉNUS SUR LA RIVE de Lin Wang se place au début des années 90 pour peindre le tableau amer de la condition féminine en Chine. Aux côtés de son personnage central, la petite Chichi, qui imprime la mise en scène de son regard enfantin et grave, nous assistons aux drames frappant les femmes de sa famille. 

    Neuf courts-métrages

    La Queer Palm comprend également une catégorie courts-métrages, dans laquelle concourent neuf films en 2021.

    En compétition officielle, on retrouve Haut les Coeurs, du Français Adrian Moyse Dullin. 

    Dans la « Quinzaine des réalisateurs » a été retenu Simone est partie, de la Française Mathilde Chavanne. 

    Pour la « Semaine de la critique », deux courts sélectionnés : Hors de l’eau, de Jela Hasler (Suisse) et Brutalia,jours de labeur par Manolis Mavris (Grèce/Belgique).

    Enfin, la sélection du jury Cinefondation donne cinq courts-métrages en lice pour la Queer. 

    Billy Boy, de Sacha Amaral (Argentine);

    Cicada, de Yoon Dae-woen (Corée du Sud);

    King Max d’Adèle Vincenti-Crasson (France);

    La caída del vencejo par Gonzalo Quincoces (Espagne);

    Frida, d’Aleksandra Odić (Allemagne).

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