Vendredi, 28 mars 2025
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    Des candidats LGBTQ à l’assaut de Ville-Marie!

    Si elle et ils n’ont pas d’expérience de mandat politique, elle et ils ont à cœur leur arrondissement. Conscient.e.s des problématiques particulières de ce quartier central de Montréal, elle et ils sont prêt.e.s à relever tous les défis. Trois candidats pour Ville-Marie lors des prochaines élections municipales appartiennent ouvertement aux communautés LGBTQ+. Il s’agit de de Malika Dehraoui pour le district Saint-Jacques, de Serge Sasseville pour Peter McGill et de Daniel Vaudrin dans Sainte-Marie. Fugues a rencontré les deux derniers Malika Dehraoui et Daniel Vaudrin pour savoir ce qui les a motivé.e.s à briguer des postes de conseillère et de conseiller de ville dans l’équipe de Denis Coderre.


    Leur choix a été assez simple, nous ont-ils dit d’emblée. Malika et Daniel se désolent de la situation actuelle de l’arrondissement et les deux considèrent que l’administration sortante n’a su régler aucun de ses problèmes (revitalisation de la rue Sainte-Catherine, politique de logements abordables et sociaux, itinérance, sécurité des résidant.e.s, etc.). Ç’a le mérite d’être clair. Issu.e.s du milieu des affaires, avec en parallèle une expérience dans le monde communautaire, Malika et Daniel pensent pouvoir servir de trait d’union entre les milieux hétérogènes qui font la singularité du centre-ville. Le visage de Daniel est peut-être le plus connu des deux, puisqu’il a œuvré durant des années au sein d’Équipe Montréal. 
     
    Itinérance
    Selon Malika, «l’administration Plante a fait preuve d’improvisation avec l’itinérance au moment de la première vague de la COVID-19. Il n’aurait pas fallu faire du provisoire mais en profiter pour mettre en place des solutions durables». Daniel reprend l’expression d’un résidant pour qualifier l’itinérance dans le quartier : «Nous sommes en face d’une cohabitation déséquilibrée. Nous avons le plus grand nombre de ressources pour des populations en difficulté, ce qui entraine leur venue dans le centre-ville.

    Nous devons mieux répartir l’aide à leur fournir sur l’ensemble du territoire, et pas seulement à Montréal». Pour les deux candidat.e.s, il faut accentuer la pression sur les deux paliers de
    gouvernement supérieurs pour ne pas que ce problème soit laissé entre les mains de la Ville de Montréal ou de l’arrondissement Ville-Marie.
     
    Revitalisation de la rue Sainte-Catherine et du quartier
    Pas de secret pour les deux candidat.e.s : l’activité économique doit reprendre. «Un essor économique est nécessaire pour sortir ce coin de la ville de la situation dans laquelle il se trouve, selon Malika , puisque nous avons tout pour sur place pour réussir : le Centre des affaires et le Palais des congrès; des pôles culturels importants comme le Quartier des spectacles et la rue Saint-Denis; le Vieux-Montréal pour l’attrait touristique; et plusieurs projets immobiliers qui vont amener beaucoup plus de population dans les années à venir.» Il suffirait que chacun – en fonction du secteur dans lequel il œuvre – mette la main à la pâte pour que des changements décidés en concertation soient probants. «Mais il faut une réelle volonté politique, ajoute Daniel. Nous avons le potentiel, mais il faut un chef d’équipe.»

    Selon celle qui veut occuper le poste de conseillère du district de Saint-Jacques, puisque Montréal bénéficie d’une bonne réputation à l’international, faut mettre en œuvre tous les leviers à la disposition de la Ville pour donner ce souffle qui manque actuellement à l’entreprenariat : «Il faut penser en termes d’incubateurs d’entreprises qui s’établiraient dans le quartier; leur développement ferait boule de neige, ce que l’on appelle dans le jargon des affaires ‘‘une spirale virtuelle’’.»

    Grâce au développement de ces petites entreprises, les rues reprendraient vie avec plus de commerces de quartier, ce qui favoriserait un embellissement et la diminution du nombre de locaux laissés à l’abandon – important ces jours-ci.
     
    Les deux refusent l’idée que Montréal souffrirait d’un délaissement de la part des États canadien et québécois. «Pour qu’ils s’intéressent et aident au changement, il faut faire preuve de leadership, affirme Daniel, et se servir des outils existants. Montréal a obtenu le statut de métropole, ce qui lui donne plus de pouvoirs et d’autonomie pour agir, et actuellement on ne se sert pas assez de ce statut.»
     
    Comme leur chef Denis Coderre, Daniel et Malika croient beaucoup à la concertation et entendent bien, s’ils sont élus, s’asseoir avec tou.te.s les partenaires concernés, qu’ils soient économiques, sociaux, culturels ou communautaires, pour trouver des solutions durables avec lesquelles chacun trouverait des bénéfices. 


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