Personnage iconique de l’univers DC Comics, Poison Ivy est pour la première fois apparu dans le numéro 181 de Batman, en juin 1966.
Pendant longtemps, elle a surtout joué un rôle de faire valoir du Chevalier noir, limitant ainsi son apparition au rôle de vilain de service épisodique. Elle n’a cependant cessé de croître,à l’image d’un univers végétal dont elle est la maîtresse, que ce soit dans l’imaginaire des bédéistes que dans l’estime des lecteurs et lectrices.
Sa relation avec Harley Quinn et son orientation bisexuelle étant depuis quelques années bien implantées, il n’était donc pas surprenant que de nouveaux récits se penchent sur la jeunesse relativement peu connue du personnage. C’est dans un roman graphique destiné aux adolescents que l’on est ainsi invité à découvrir Pamela Isley qui vit seule encompagnie de son père dans un manoir isolé. La jeune fille se tient à distance de ses condisciples de son école secondaire jusqu’à ce qu’elle croise la route d’Alice Oh.
Alice cache difficilement la fascination qu’elle éprouve à l’endroit de Pamela et fait même montre de quelques subterfuges pour passer du temps en sa compagnie. Le quelques nuits où elle séjourne au manoir des Isley l’amèneront cependant à faire la lumière sur les sinistres secrets qui s’y cachent et entraineront Pamela dans une déterminante quête identitaire et d’indépendance. L’amour est bien évidemment au rendez-vous, de même que le drame, dans un récit habilement ficelé par Kody Keplinger et magnifiquement mis en image par Sara Kipin.
INFOS | Poison Ivy : Thorns / Kody Keplinger et Sara Kipin. Burbank, CA : DC Comics, 2021. 180p.