À première vue, les lunettes Ray-Ban Stories, modèle Wayfarer, se rapprochent à s’y méprendre aux lunettes de soleil classiques de la marque de luxe. Les fans des Ray-Ban pourront retrouver avec plaisir le style iconique également disponible avec le modèle Round et Meteor.
Un rendu photo, vidéo et son bluffant
Pour pouvoir utiliser les Ray-Ban Stories, l’application dédiée, « Facebook View », est indispensable. Il faudra simplement appairer les lunettes en Bluetooth avec son téléphone intelligent, une opération simple et rapide. Dès lors, vous pouvez complètement profiter de toutes les options des Ray-Ban Stories.
Dotées de deux caméras de 5 megapixels à l’avant des montures, et d’un bouton sur la branche droite, les lunettes ne sont pas pour autant déséquilibrées. Le rendu des photos et des vidéos est tout à fait surprenant et très correct pour une utilisation sur les réseaux sociaux, ce à quoi sont destinées ces Ray-Ban Stories. Que ce soit de jour comme de nuit, les photos et vidéos prises par les lunettes connectées de Meta offrent une image tout à fait acceptable, voire surprenante pour un objet connecté : nette avec de belles couleurs. La prise de vidéo en mouvement est par ailleurs assez stable et permet d’obtenir un contenu assez immersif, parfait pour les réseaux sociaux. Si la qualité de l’image satisfera les utilisateurs amateurs, le son est (presque) abouti, participant à l’immersion d’un contenu. Avec des haut-parleurs situés des deux côtés des branches des lunettes, ce petit plus permet de ne pas sortir ses écouteurs et de soigner son look tout en écoutant le dernier épisode de son podcast préféré ou encore pour répondre à un appel.
L’audio est justement au cœur de ces lunettes connectées. Pour prendre une photo, les utilisateurs peuvent soit rester appuyé sur le bouton situé sur la branche droite des Ray-Ban Stories, ou tout simplement dire à haute voix «Hey Facebook take a picture». On entendra alors le son du déclencheur, indiquant la prise d’image. Même chose pour la vidéo. Mais cette fois-ci, les propriétaires des lunettes devront appuyer une fois sur le bouton ou utiliser la commande vocale «Hey Facebook take a video». Un côté plutôt ludique et surtout très simple d’utilisation. Le pavé tactile situé sur la branche droite, permettra à son tour de ne pas sortir son téléphone pour augmenter et baisser le volume du son, mais également faire pause ou reprendre un contenu audio, par exemple sur des plateformes de plateformes de diffusion en flux continu musicales comme Spotify.
Un studio de montage simplifié
Si les Ray-Ban Stories ont été pensées pour créer du contenu à destination des réseaux sociaux, le groupe Meta n’a pas oublié l’importance du montage des vidéos et des photos. Sur l’application View, les utilisateurs pourront modifier leurs photos et vidéos, les recadrer, améliorer la qualité de l’image d’un seul clic avec l’option «Améliorer», et ajuster la vidéo en coupant des extraits. En plus du côté « édition », c’est un véritable petit studio de montage simplifié qui est proposé aux utilisateurs sur l’application. Ces derniers pourront assembler jusqu’à dix contenus, vidéos et photos mélangés. Quatre modes automatiques de montage sont présentés : Jump, Recap, Journal et Twist. Chacun d’entre eux offrant des transitions ou encore des effets dynamiques. Un avantage pour créer un contenu rapidement même pour les moins habitués au montage vidéo. Le partage des contenus est lui aussi facilité sur les plateformes du groupe Meta, avec Facebook, WhatsApp, Instagram, que ce soit en story, dans le fil d’actualité ou en message privé, tout comme sur les réseaux sociaux concurrents comme TikTok, Twitter ou encore Reddit et même par Gmail. Les utilisateurs ont aussi la possibilité d’enregistrer directement leur contenu sur leur téléphone intelligent Bon point : il est impossible de publier un contenu en direct. Présentées comme un produit de haute technologie favorisant « le moment présent » pour éviter d’être collé à son téléphone, les Ray-Ban Stories présentent tout de même des problématiques importantes quant au respect de la vie privée. Certes, Meta a travaillé sur ce sujet en mettant en place la présence d’une LED s’allumant lorsqu’une photo ou une vidéo est prise. Pourtant, ce point lumineux n’est pas forcément bien visible par autrui et surtout, peut être facilement caché par le propriétaire des lunettes en y plaçant soit son doigt soit ses cheveux soit même un bout de ruban adhésif. La question de la sécurité est l’une des plus grosses problématiques, si ce n’est pas la plus importante, de ce produit. Meta a d’ailleurs lancé un site dédié à la sécurité en partageant des conseils pour une meilleure utilisation.
INFOS : www.ray-ban.com