Il existe une chose virale que la plupart des personnes ne connaissent pas. Cette chose a été partagée des milliards de fois. Mais quel est donc ce phénomène viral ? Il s’agit du VPH. Le VPH concerne tout le monde et Il est important de s’informer sur le VPH, car ensemble, nous pouvons stopper le VPH. La bonne nouvelle : la plupart des personnes atteintes du HPV ne sont pas en danger. La mauvaise : certaines infections au HPV peuvent être la cause de cancers potentiellement mortels. Mais ensemble, nous pouvons stopper le VPH.
Le virus du papillome humain (VPH) est un virus transmis sexuellement qui est très commun dans le monde entier. Il y a plus de 200 différents types de VPH, et la plupart des hommes et des femmes actifs sexuellement contracteront au moins un type de VPH génital à un moment de leur vie. Certains types de VPH sont connus pour causer certains cancers tels que les cancers du col de l’utérus, de l’anus ou oropharyngé.
Il existe plus de 150 types de HPV. La plupart ne s’accompagnent d’aucun signe visible, mais certains provoquent des verrues génitales. Les types de VPH les plus mortels peuvent être la cause de différents cancers, parmi lesquels les cancers du col de l’utérus, de l’anus, de l’oropharynx, du pénis, de la vulve et du vagin.
Chaque individu peut être affecté par le HPV, quel que soit son origine, sa nationalité, son âge, son genre ou son orientation sexuelle.
Dans le monde, le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus fréquent chez les femmes et on estime que 270 000 femmes meurent du cancer du col de l’utérus chaque année.
Les hommes aussi peuvent contracter et transmettre un VPH pouvant se développer en cancer. Et pour les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, les risques de développer le cancer de l’anus après avoir contracté le VPH sont comparables à un cancer du col de l’utérus chez les femmes infectées par le VPH. En 2020, l’incidence du cancer de l’oropharynx était environ 4 fois plus élevée chez les hommes que les femmes.
Parmi les cancers touchant les hommes dans les pays en voie de développement, on estime que l’infection au VPH est de plus en plus associée à des cas de cancer anal et des cas de cancer du pénis. Les cas de cancer de l’oropharynx augmentent; jusqu’à 70 % des nouveaux cas sont attribués au VPH en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest. Parmi les cancers liés au VPH, environ 90 % des cancers de l’anus, 60 % des cancers du pénis et 90 % des cancers de la cavité buccale et des cancers de l’oropharynx sont attribuables aux types 16 et 18 du VPH.
Dans les pays développés, comme le Canada, il y a plusieurs approches pour la prévention des cancers liés au VPH. L’une d’elles est la vaccination préventive contre le VPH, qui empêche l’infection par les VPH les plus courants. Les autres, telles que les tests de détection du VPH et le dépistage du cancer du col de l’utérus, sont destinées aux personnes qui ont déjà été exposées au VPH.
Chez les personnes qui ne sont pas déjà infectées par les VPH au moment de la vaccination, l’efficacité des vaccins pour prévenir les condylomes et les lésions précancéreuses associés aux VPH inclus dans les vaccins est supérieure à 95 % chez les femmes âgées de 15 à 26 ans, d’environ 90 % chez les femmes âgées de 24 à 45 ans et de 80 à 90 % chez les hommes âgés de 15 à 26 ans.
Chez les personnes actives sexuellement, les vaccins ont une certaine efficacité pour prévenir les réinfections ou les nouvelles infections survenant après la vaccination et dues à des VPH inclus dans les vaccins. Toutefois, les vaccins n’ont pas d’effet thérapeutique. La vaccination contre les VPH n’est pas efficace pour traiter une infection ou une lésion associée aux VPH déjà présente au moment de la vaccination.
La durée de la protection est d’au moins 14 ans. La protection à plus long terme est inconnue, mais on estime qu’elle devrait durer plusieurs décennies. Les études se poursuivent.
Des études de suivi de cohortes vaccinées à la préadolescence et à l’adolescence montrent une efficacité de près de 100 % contre les infections, les lésions précancéreuses et les condylomes dus aux VPH inclus dans les vaccins.
Les données évaluées à l’échelle de populations après l’implantation des programmes de vaccination montrent que la vaccination amène une diminution des condylomes, des infections et des lésions précancéreuses causés par les VPH inclus dans les vaccins.
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