Une étude indépendante sur les bloqueurs de puberté a révélé qu’ils sont généralement sans danger pour les jeunes transgenres et, malgré ce que prétendent certaines personnes, leurs effets peuvent être inversés.
Une étude commandée par le gouvernement australien de la Nouvelle-Galles du Sud a révélé que les avantages de ce médicament, qui ont récemment fait l’objet d’une surveillance accrue, l’emportent sur les inconvénients potentiels.
Le médicament, principalement utilisé par les moins de 18 ans, retarde les éléments indésirables de la puberté physique. L’étude décrit les effets comme étant réversibles et il n’existe aucune preuve définitive de leur nocivité.
L’examen a été commandé après la infusion d’un épisode de la série Four Corners sur ABC ait affirmé qu’il y avait « des taux élevés d’expériences indésirables dans l’enfance » à la clinique de genre de l’hôpital pour enfants Westmead, à Sydney.
En réponse, le Sax Institute a été invité à examiner la qualité de la recherche sur les traitements anti-puberté pour les jeunes trans. En étudiant 82 articles sur les soins d’affirmation de genre, dont 17 sur les traitements anti-puberté, le rapport révèle que les interventions médicales sont «sûres, efficaces et réversibles».
Le Sax Institute précise que les études récentes sur les découvertes d’hormones bloquant la puberté confirment que le traitement est sûr, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires.
« Les études faisant état de résultats positifs en matière de santé mentale suite à un [traitement hormonal] soient plus nombreuses que celles présentant des résultats neutres ou négatifs, toutefois des défauts considérables subsistent dans les preuves en raison de taux de participation généralement faibles des groupes cibles, d’une représentation inadéquate des jeunes et/ou de mauvaises conceptions et conduites d’études.»
Il conclu néanmoins que les études identifiées « ont rapporté des résultats positifs dans les domaines de l’image corporelle, de la dysphorie de genre, de la dépression, de l’anxiété, du risque de suicide, de la qualité de vie et de la fonction cognitive… Des résultats neutres et certains négatifs ont également été rapportés dans ces domaines. De plus, deux études n’ont signalé aucun changement dans le recours aux soins de santé mentale suite à des soins pharmaceutiques affirmant le genre ».
Le Sax Institute note que la densité osseuse reste un facteur qui doit être surveillé par les cliniciens et pourrait constituer un risque potentiel, même si, ajoute-t-il, les preuves de ce phénomène « restent faibles et théoriques ».