Samedi, 12 octobre 2024
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    Full House octobre

    Loïc Lafrance – Adélaïde
    Pour célébrer la sortie de son album La peur est une fleur, Loïc Lafrance présente Adélaïde  chanson phare de l’opus. La chanson aux mélodies accrocheuses transporte les auditeurs et auditrices dans une crise d’adolescence où règnent le questionnement identitaire et la désinvolture. Prenant principalement ses inspirations du rock des années 2000, Adélaïde  rappelle la sonorité de groupes comme Cage the Elephant, The Strokes et Simple Plan, avec un penchant plus théâtral sur le plan de la performance vocale. Réalisé par Julien Mineau (Malajube), on y entend sans aucun doute des effluves du rock montréalais du tournant du millénaire. Loïc Lafrance est un.e auteur-compositeur-interprète sorti.e tout droit du Bas-Saint-Laurent.

    Maintenant installé.e à Québec, l’artiste s’est lancé dans l’autoproduction en 2020, avec un album (Le monde des adultes) et un microalbum (THÉÂTRE/VIOLENCE), qui sont nés directement de sa chambre. Le microalbum juxtaposait ses parcours en art et en sociologie et iel y exprimait sa frustration d’un système où les marginaux n’ont pas les mêmes chances que les personnes qui se situent au centre du spectre de la normativité sociale. Le morceau raconte l’histoire d’Adélaïde qui emprunte différents chemins afin de trouver sa réelle identité dans une quête naïve d’absolu, expérience caractéristique de la transition de l’enfance à l’âge adulte.

    Plusieurs œuvres de référence y sont mentionnées, joignant culture québécoise et recherche d’identité. La performance vocale lors des refrains rappelle l’urgence de vivre le plus vite possible, un sentiment qui est présent tout au long de l’album. La musique de Loïc Lafrance prend ses inspirations du rock des années 2000, avec une plume imagée et symbolique. Accompagnée d’un son brut alliant grunge et pop, sa performance est d’un théâtral sincère.

    Le plus gai des morceaux de l’histoire s’offre une seconde vie pour son 40e anniversaire
    L’artiste Perfume Genius et le groupe The Knocks reprennent le classique Smalltown Boy de Bronski Beat et c’est beaucoup trop beau. Il y a 40 ans sortait The Age of Consent,  le premier album du groupe britannique Bronski Beat. Parmi les pépites du groupe mythique et tutélaire pour la communauté queer d’Angleterre et d’ailleurs, on retrouve le classique Smalltown Boy, qui s’offre aujourd’hui une seconde vie avec une reprise signée de Perfume Genius et The Knocks. Le titre électro-pop sorti en 1984 raconte l’exil d’un jeune garçon de campagne persécuté pour son homosexualité, qui s’émancipe pour vivre sa vie. À l’occasion de la sortie d’une réédition anniversaire de l’album, prévue pour le 18 octobre prochain, le morceau ressort donc sous une nouvelle mouture inédite, décrite par Jimmy Somerville, le chanteur de Bronski Beat, comme « un bel écho qui nous revient après avoir parcouru une longue distance mouvementée ». Quarante ans plus tard, personne ne peut nier l’importance de Smalltown Boy, que les plus jeunes générations connaissent peut-être surtout pour son utilisation (sous forme de remix signé Arnaud Rebotini) dans le superbe film 120 battements par minute de Robin Campillo, qui raconte l’histoire de l’association Act Up-Paris.

    SOPHIE – SOPHIE
    La famille d’une des pionnières de la pop moderne, SOPHIE, doit sortir le 27 septembre un album posthume de titres inédits. Reason Why, un single inédit de l’artiste avant-pop, connue pour des morceaux tels que Faceshopping et It’s Okay To Cry, est sorti plus tôt cette année. On y entend notamment Kim Petras et BC Kingdom.

    Halsey – Ego
    Avec un titre d’album comme The Great Impersonator, il est clair que Halsey est prête à élargir sa gamme. Ego, la dernière offre du nouvel album du chanteur, les voit adopter un son rock alternatif des années 90 pour les aider à régner sur leur propre psychisme. Une batterie puissante et des lignes de guitare fluides font avancer le nouveau morceau, alors que Halsey déclare qu’elle «devrait essayer de tuer mon ego/ Parce que si je ne le fais pas, mon ego pourrait me tuer». Peu importe qui tue qui, nous pouvons affirmer avec certitude que Halsey a définitivement atteint la cible avec chanson.

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