Jeudi, 12 décembre 2024
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    Alex Francoeur et la révolution de Décembre signé Québec Issime

    Grosse année pour Alex Francoeur ! En plus de participer à la saison des étoiles de Révolution avec son partenaire Alex Carlos, il a reçu le mandat de renouveler les chorégraphies du spectacle Décembre de Québec Issime. Ah oui, il a également convaincu Jeremy Hudson, le chorégraphe de Taylor Swift, de participer à DJAM, la convention qu’il organise en novembre à Saint-Constant.

    Alex et Alex sont de retour à Révolution. Pourquoi avez-vous accepté cette invitation ?
    Alex Francoeur : On s’est beaucoup questionné avant d’accepter. Ce genre de contexte arrive rarement au Québec. Cinq ans après notre saison régulière, on se sentait ailleurs. On a pris une belle maturité de partenariat. On a sauté dans l’aventure en se disant : advienne que pourra. On n’est pas là pour gagner à tout prix ni pour laisser une nouvelle marque dans l’émission. C’est un cadeau qu’on s’offrait.

    En quoi avez-vous évolué ?
    Alex Francoeur : Quand on a fait la saison 2, notre partenariat était nouveau. On avait une belle complicité, mais on s’ajustait constamment jusqu’à ce que les choses fonctionnent. Aujourd’hui, il y a une écoute inégalée entre nous. Je peux faire une routine complète les yeux fermés, parce que j’ai une confiance aveugle envers lui. Ça nous a permis d’aller plus loin dans la complexité de nos chorégraphies, les lifts et le partenariat, car on ne se questionne plus sur les réactions de l’autre.

    En quoi est-ce différent de compétitionner seulement contre des étoiles ?
    Alex Francoeur : Cette saison-ci, je sentais dans la salle des danseurs que tout le monde avait quelque chose à perdre. Ce sentiment apporte du positif et du négatif. L’ego des artistes embarque : sachant qu’on est déjà rendu à un certain niveau dans nos carrières, on ne veut pas perdre, mais en même temps, ça nous a poussés à aller plus loin, car les étoiles à nos côtés vont aussi plus loin. Et comme on se connaît tous, on connaît les forces des autres. Il y a eu beaucoup de blessures durant la saison, car on était tous en mode olympique.

    Décris-moi le défi de danser avec un corps qui n’est plus une p’tite jeunesse.
    Alex Francoeur : J’avais arrêté de performer à ce niveau-là, car je travaillais davantage en tant que chorégraphe. J’ai donc dû faire une remise en forme extrêmement grande pour retrouver ce niveau. Pendant neuf mois, il n’y avait plus d’alcool ni de sorties. Je me concentrais sur l’entraînement pour retrouver mon mode de vie d’athlète. C’était très difficile, car ça ne revient pas aussi vite dans la trentaine. Les bobos restent plus longtemps. Au final, je suis sorti de la 1re étape de la saison en réalisant que j’étais encore capable et que je pourrais continuer la danse encore longtemps, si je prenais soin de mon corps.

    Quels ont été tes projets les plus marquants depuis ta sortie de ta saison de Révolution ?
    Alex Francoeur : Le projet qui a tout changé pour moi, c’est de signer les chorégraphies d’En direct de l’univers. Quand je suis sorti de Révolution, l’équipe m’a offert un poste de chorégraphe, alors que je n’avais presque jamais fait ça de ma vie. À travers le temps, j’ai rencontré beaucoup d’artistes et j’ai développé ma signature chorégraphique.

    Dernièrement, j’ai chorégraphié la grosse série américaine Ghost, qui était tournée à Montréal. Ça m’a fait comprendre que je pouvais accomplir ce que je voulais. J’ai aussi adoré travailler sur la comédie musicale Lili St-Cyr, une création 100 % québécoise.

    J’ai également dansé sur des Bye bye. J’ai chorégraphié les deux fêtes nationales sur les Plaines et à Montréal. J’ai travaillé avec Laurence Nerbonne, Sarahmée, FouKi. J’ai collaboré aux trois dernières années de Juste pour rire. Et je m’occupe de Mammouth depuis quatre ans à Télé-Québec.

    Tu signes les chorégraphies de la prochaine édition de Décembre. Qu’est-ce que ça représente ?
    Alex Francoeur : J’ai les étoiles dans les yeux quand on m’en parle. C’est un des premiers spectacles que j’ai vus. Une danseuse m’avait amené en coulisses quand j’étais p’tit gars.

    Je voyais ça si gros. Vingt ans plus tard, on me donne carte blanche pour remonter toutes les chorégraphies des danseurs. C’est une charge de travail qui m’empêche de dormir la nuit. Je sens une grande pression d’accomplir quelque chose sur une tradition québécoise bien ancrée dans notre culture. Beaucoup de gens vont voir mon travail. Je ne veux pas manquer ma shot. Cela dit, mon travail doit s’inscrire dans la mise en scène qui existe déjà.

    À quel point le temps des Fêtes est-il une période qui t’inspire ?
    Alex Francoeur : Ça m’égaye beaucoup en ce moment ! On fait cette entrevue le 8 octobre et les chansons de Noël jouent déjà dans mon salon. Ce qui est l’fun avec Décembre, c’est que les danseurs sont des personnages. Ils sont des lutins, des fées et des villageois, alors les chorégraphies doivent nourrir l’objectif des personnages à travers le mouvement. En ce moment, je baigne dans l’imaginaire du temps des Fêtes.

    Depuis des années, tu organises DJAM la convention, qui offre des formations et des ateliers pour les danseurs. Parle-moi de ça.
    Alex Francoeur : C’est ma façon de redonner à la communauté et de faire quelque chose de plus grand que de simplement réaliser mes rêves. J’avais envie qu’on enlève l’aspect compétitif de l’art. Alors, j’ai créé un lieu de rassemblement pour échanger sur la danse et pour élever la prochaine génération, afin qu’elle ait les outils pour faire de la danse un métier, un mode de vie ou une passion. Avec les années, j’ai vécu à Toronto, New York et Los Angeles. Ça m’a permis d’avoir beaucoup de contacts dans le milieu. J’aime les réunir pour triper avec eux au Québec. On a une convention sur la Rive-Sud de Montréal, une sur la Rive-Sud de Québec et on en développe une troisième. Cette année, on fait venir Jeremy Hudson, le chorégraphe associé de Taylor Swift. C’est plus grand que nature ! Je lui ai écrit pour présenter notre mission et dès mon premier courriel, il a accepté. Il va participer au DJAM les 23 et 24 novembre 2024.

    INFOS | DÉCEMBRE, un spectacle signé Québec Issime à partir du 12 décembre à l’Espace St-Denis à Montréal, les 6 et 7 décembre au Théâtre du Palais Municipal à Saguenay https://quebecissime.com

    À VOIR ÉGALEMENT par Québec Issime : PARTY SURVOLTÉ
    du 21 novembre au 31 décembre au Studio-Cabaret de l’Espace St-Denis à Montréal
    du 15 novembre au 31 décembre au Cabaret du complexe Québec Issime à Saguenay

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