GFN Productions présentera, le 27 novembre prochain, son premier ciné-concert d’un film québécois. La projection en haute- définition du film La Passion d’Augustine réunira sur scène cinquante musiciens de l’Orchestre et du Chœur FILMharmonique sous la direction de Francis Choinière.
Avec ce drame d’époque sorti en 2015, Léa Pool retrouve les années soixante dans lequel un couvent est menacé par la laïcisation du système scolaire québécois. Baignée par la musique originale de François Dompierre ainsi que des études pour piano de Chopin, Bach et d’autres, cette production ambitieuse et rassembleuse a été l’un des films marquant de l’année 2015.

Au milieu des années soixante, Mère Augustine dirige avec passion un couvent situé sur le bord du Richelieu. École de musique, l’institution de Mère Augustine accueille des jeunes filles douées pour le piano et les prépare pour le concours provincial annuel. Un jour, Mère Augustine recueille sa nièce Alice qui lui est confiée par sa sœur, en partance pour Toronto. Pianiste prodige, rebelle et aventureuse, Alice devient rapidement le centre d’attention et incarne l’esprit de liberté qui souffle sur l’époque. Mais lorsque le gouvernement du Québec met en place l’éducation publique et laïque, l’avenir de Mère Augustine et de ses Sœurs est menacé. Au grand dam de la Générale, Sœur Augustine alerte alors journalistes et autorités pour mieux organiser sa révolte.
Le film, réalisé par Léa Pool, qu’elle a écrit avec Marie Vien, met en vedette Céline Bonnier, dans le rôle-titre de Mère Augustine. Lysandre Ménard qui s’est produite au Carnegie Hall, campe le rôle d’ Alice, la jeune virtuose. La distribution compte un grand nombre de prestigieux artisans du cinéma dont Diane Lavallée, Valérie Blais, Pierrette Robitaille et Marie Tifo.
La musique dans le film est omniprésente. Ce n’est pas un hasard. «Leur spiritualité passe par la musique», insistait Léa Pool lors de la sortie du film. Elle avait d’ailleurs fait appel à François Dompierre comme directeur musical. «Plusieurs de ces femmes considéraient le couvent comme une autre façon de vivre. Surtout si elles voulaient continuer d’étudier et qu’elles ne voulaient pas se marier. C’était un endroit où elles pouvaient vivre différemment. La musique était pour elles un espace de liberté.»
Le charme sera donc au rendez-vous pour les amoureux de musique avec La Passion d’Augustine dont la musique sera interprétée simultanément au film projeté en haute définition. Notez la présence de la pianiste Meagan Milatz.
INFOS | 27 novembre, à 19h30 Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.
Billets en vente de 39,95 à 99,50 $
placedesarts.com
La présentation d’une durée d’un peu plus de 2h, inclura un entracte de 20 minutes.