Ces traitements, dits antirétroviraux, bloquent la reproduction du VIH dans l’organisme, mais ils ne l’éliminent pas complètement. Or, dans les quelques cas de guérison avérée, on parle bien d’une disparition du virus.
Le premier d’entre eux, dit de Berlin, remonte à 2008. L’avant-dernier, annoncé quelques mois avant la conférence de Montréal, concernait une patiente soignée à New York. Mais ces patients ont tous en commun une situation bien particulière. Ils étaient atteints de cancers du sang et ont bénéficié d’une greffe de cellules souches qui a renouvelé en profondeur leur système immunitaire.
Les patients guéris ont eu de la chance : leur donneur présentait une mutation rare d’un gène dit CCR5. Elle rend le système immunitaire résistant aux principales souches du VIH.
Dans le dernier cas de guérison annoncé en date, le patient californien a ainsi reçu en 2019 une greffe de moelle osseuse. Deux ans plus tard, il cessait de prendre ses antirétroviraux, le VIH étant devenu indétectable dans son organisme.
Ces traitements, dits antirétroviraux, bloquent la reproduction du VIH dans l’organisme, mais ils ne l’éliminent pas complètement. Or, dans les quelques cas de guérison avérée, on parle bien d’une disparition du virus.