Vendredi, 17 janvier 2025
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    Les enfants avec des pères gais seraient plus heureux

    Selon une étude scientifique réalisée en Italie, en Belgique et en Californie, les enfants ayant des papas homosexuels seraient plus heureux que les enfants ayant un père hétérosexuel.

    Les enfants de pères gais ne sont pas plus malheureux que les autres, bien au contraire. C’est le résultat d’une étude publiée le 2 novembre dernier dans le Journal of Family Process, et qui a été réalisée en Italie, en Belgique et en Californie.  Environ 150 familles, dont la moitié avec deux pères homosexuels et l’autre moité avec des parents hétéros, avec des enfants de 1 an et demi à 10 ans, ont répondu à un large questionnaire sur leur vie de famille, indique Futurism. Première constatation, les pères gais ont une parentalité  «plus efficace», une meilleure qualité de coparentalité et une plus grande satisfaction dans leur couple que les couples hétéros qui ont des enfants dans les mêmes groupes d’âge. 

    Les enfants de parents de même sexe sont moins anxieux
    L’étude indique que, dans l’ensemble, les enfants de parents hétéros ont plus de problèmes comportementaux dus à l’environnement externe, comme l’agressivité et la transgression des règles, et plus de problèmes d’intériorisation (anxiété, dépression…) que les enfants de parents de même sexe. Les enfants de pères hétéros ont plus souvent une éducation stricte que les enfants nés par mère porteuse ou de gestation par autrui (GPA), dans un couple de même sexe. Par ailleurs, les pères gais passeraient environ deux fois plus de temps avec leurs enfants que les pères hétéros. Ces temps père-fils ou pères-filles sont bénéfiques pour ces enfants, qui ont ainsi moins de comportements «problématiques».

    Une société homophobe
    Si l’environnement familial des enfants de pères gais est stable et sain pour leur développement, on ne peut pas en dire autant du monde extérieur. En effet, l’étude montre que ces enfants sont victimes de microagressions homophobes et que cela a une répercussion sur leurs comportements. Ces microagressions affectent également la cellule familiale, pointe l’étude. En effet, les pèress gays sont moins heureux et se sentent isolés par rapport à leurs ami·es et leur famille. Les scientifiques à l’origine de l’étude recommandent alors aux thérapeutes familiaux·les de prendre pleinement conscience des difficultés et de l’homophobie dont sont victimes les pères gais pour mieux les aider à y faire face et à renforcer leurs liens sociaux.

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