Mardi, 13 mai 2025
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    Fierté Montréal 2021, des festivités qui risquent d’être en virtuel (du moins en partie) cette année encore

    Les dates ont été dévoilées il y a quelques semaines. C’est du 9 au 15 août que se dérouleront les activités de Fierté Montréal en 2021. La grande question est à savoir si cela sera en mode virtuel, comme l’an dernier, ou en physique. Et plusieurs scénarios sont sur la table en ce moment.

    Bien entendu, comme d’autres festivals et organisations, Fierté Montréal attend avec impatience les directives du gouvernement provincial et de la santé publique sur ce qui peut être fait ou pas en termes de rassemblements et de spectacles…

    Esther Léa Ledoux


    Pour 2021, rien n’est encore coulé dans le béton (comme on dit). «Nous sommes en mode programmation où l’on attache chaque ficelle ici et là. Depuis le temps des Fêtes, on travaille sur divers éléments qui, selon ce que le gouvernement décidera, pourront s’orienter dans un sens ou dans l’autre. On planche sur trois scénarios: des activités uniquement en virtuel, une version «hybride» de la programmation avec des diffusions en virtuel et des événements en présentiel et, enfin, des activités régulières. Mais à l’heure où nous nous parlons, avec ce qu’on voit [et les hausses des hospitalisations], on ne croit pas qu’on reviendra à un programme régulier de nos activités», explique Jean-François Perrier, le directeur général par intérim à Fierté Montréal.

    L’an passé, c’est plus de 70 heures de contenu qui avait été diffusé en virtuel sur différentes plateformes. On pense atteindre le même nombre d’heures en 2021 également. La programmation sera dévoilée en juin prochain. Fierté Montréal a déjà annoncé un spectacle de drag-queens montréalaises animé par Barbada et Uma Gahd. «Mais tout dépendra des annonces gouvernementales», rajoute Jean-François Perrier.

    Défiler ou ne pas défiler?
    L’an passé, l’activité phare de Fierté Montréal, le fameux défilé, n’a pas pu avoir lieu en raison de la pandémie que l’on connaît. C’est pourtant le cœur de la Fierté. «On est en train de penser à une formule alternative à un défilé, poursuit le directeur général par intérim. Ainsi que pour la Journée communautaire.» En effet, il y a déjà eu des marches de la Fierté à Montréal au tout début. C’est comme ça que cela a commencé. «À la première marche, il y avait 52 personnes! Donc, on pourrait éventuellement penser à une telle activité puisqu’il y a eu des manifestations qui ont réuni plusieurs milliers de personnes à Montréal récemment. On verra», continue Jean-François Perrier.

    Par ailleurs, Fierté Montréal a lancé un appel pour des projets venant des groupes communautaires. «Avec ces réunions, on s’est rendu compte combien la communauté est avec Fierté Montréal. Cela faisait chaud au cœur. La Fierté appartient à la communauté et c’est vers la communauté qu’on s’enligne. C’est extrêmement important pour nous de la représenter dans toute sa diversité et avec équité et inclusion. Nous avons eu quatre belles rencontres virtuelles et il y en aura d’autres encore», souligne pour sa part Esther Léa Ledoux, la présidente du conseil d’administration de Fierté Montréal. Fierté Montréal devrait choisir ainsi douze projets d’activités émanant des groupes communautaires.

    Fierté Montréal lorgne aussi du côté de la SDC Village Montréal pour des activités ponctuelles pour profiter de la piétonisation de la rue Sainte-Catherine Est. «On discute avec Yannick Brouillette [le directeur général de la SDC] et son équipe pour voir comment on pourrait bonifier l’animation et quelle forme celle-ci pourrait prendre. Donc ça bouge, on y travaille, mais on attend de voir quelles seront les consignes de la santé publique», rappelle Jean-François Perrier.

    «C’est pour cela qu’on met beaucoup d’emphase sur une programmation renouvelée. Oui, c’est très ambitieux, mais on a une très belle équipe à Fierté Montréal sur laquelle compter pour livrer une telle programmation», de renchérir la très sympathique Esther Léa Ledoux qui est aussi représentante communautaire au sein du CA depuis plus de six ans maintenant.

    Comme on le constate, on peut bien œuvrer à mettre sur pied de magnifiques activités, mais s’il n’y a pas l’autorisation du gouvernement, cette Fierté aussi sera confinée au “virtuel”. «La Fierté existe, elle existera toujours parce qu’elle appartient à notre belle communauté qui est diversifiée. On veut lui donner toute son ampleur et on va continuer à travailler fort, mais en bout de ligne, tout dépendra des autorités pour ce qu’on pourra faire ou non […]», note en terminant Esther Léa Ledoux.


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