Derrière le pseudonyme de Vida, identifiée comme autrice du roman, se cache un collectif composé de trois lesbiennes et d’une transsexuelle.
Leurs origines sont diverses – États-Unis, Iran et Europe – mais toutes quatre entendent ici critiquer la condition des minorités sexuelles en Iran. Le roman est articulé autour du personnage de Shahrzad, une jeune lesbienne d’origine iranienne.
Après avoir passée onze ans en Italie, maintenant âgée de 29 ans, elle décide de faire un retour aux sources, le temps d’un été. C’est le moment de retrouver ses proches et de voir ce qu’ils sont devenus, comment ils font face à une pression quotidienne à laquelle elle n’est plus habituée.
Et que faire devant Parvin, son amour d’adolescence, aujourd’hui divorcée et mère d’une petite fille? Est-il possible de renouer une passion qui s’était, semble-t-il, éteinte?
Est-il, par ailleurs, envisageable, comme elle le souligne, de le faire dans un pays « où le célibat est une maladie mentale et l’homosexualité, une maladie mortelle »?
Un voyage déstabilisant!
Le jardin de Shahrzad / Vida. Paris : KTM éditions, 2009. 160p.