Mardi, 11 février 2025
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    Campagne de financement du GRIS, au-delà des espérances

    La récolte a été plus que bonne au GRIS-Montréal ! Plus de 427 000 $ ont été amassés pour la campagne de financement 2021-2022 qui avait pour thème « Quand les préjugés reculent, la société avance ». Malgré la pandémie, plus de 18 000 jeunes ont été sensibilisés en 2021, tant en mode présentiel que par visioconférence. Le nouveau défi pour 2022 sera de trouver des bénévoles pour répondre aux invitations de présentations.


    « Nous sommes très heureux des résultats », s’exclame presque Catherine Duclos, la
    présidente du GRIS-Montréal. « Nous avions des prévisions plus conservatrices étant donné la pandémie, soit d’atteindre les 350 000 $, mais nous avons dépassé cet objectif. C’était aussi la première année pour Claude Marchand (président du groupe LCI Éducation) en tant que président du cabinet de campagne, donc je crois qu’il était très fier et satisfait de cette campagne et qu’il reviendra l’an prochain. »

    Et la thématique « Quand les préjugés reculent, la société avance » n’a pas été choisie au hasard. « Ce thème ne pourrait mieux répondre au contexte social difficile dans lequel nous vivons présentement. L’absence de véritable dialogue, la peur de l’inconnu et la distanciation sociale poussent certaines personnes à baser leurs paroles et leurs gestes sur des préjugés, y compris sur les réalités LGBT+. L’importance des échanges qui sont au cœur du travail de démystification du GRIS est plus grande que jamais pour faire avancer la société », rajoute Catherine Duclos.

    Rappelons que la collecte de fonds de 2020-2021 avait rapporté au GRIS (Groupe de recherche et d’intervention sociale) une somme presque équivalente, soit plus de 430 000 $. Comment expliquer un tel engouement, malgré le fait que l’économie bat de l’aile en raison du coronavirus ? « Les entreprises ont été très généreuses. Je crois qu’il y a eu une sorte de défi entre elles, certaines entreprises ont augmenté leur contribution et d’autres ont suivi avec des dons encore plus élevés. Il y avait aussi de nouveaux membres sur le comité de campagne avec un nouveau carnet de contacts, donc je crois que cela a joué aussi en notre faveur », souligne Catherine Duclos.

    Ces dons sont d’autant plus importants que seulement 15 % du budget de l’organisme provient de ressources gouvernementales et que la pandémie a rendu plus difficile l’autofinancement des organismes communautaires comme le GRIS, notamment avec l’annulation de nombreux événements-bénéfice tels la soirée « Désorientation », pour ne nommer que celle-ci.

    L’an dernier, malgré les restrictions sanitaires, le GRIS-Montréal, fondé en 1994, a poursuivi son œuvre de démystification de la diversité sexuelle et de genre en milieu scolaire avec pas moins de 700 interventions en classe, certaines en présentiel, d’autres par visioconférence, alors que les étudiants étaient dans leurs locaux et les intervenants chez eux.  

    Pour l’année 2022, le GRIS-Montréal a déjà reçu plus de 1 000 demandes d’interventions auprès des jeunes. « C’est notre plus grand défi cette année que de trouver des bénévoles », poursuit Catherine Duclos. « On reçoit des invitations, mais on n’a pas de bénévoles. Normalement, nous avons de deux à trois sessions de formation par année, mais avec la pandémie, on n’a pas eu la possibilité d’en faire autant. Avec les restrictions, le bassin de bénévoles a diminué aussi. Cela fait deux ans qu’on dit aux gens de rester chez eux, alors les priorités ont changé pour plusieurs d’entre eux. Une partie des fonds récoltés servira à remobiliser les troupes et à la formation de nouveaux bénévoles pour être ainsi capables de répondre adéquatement aux demandes. »

    « J’aimerais remercier tous les gens qui nous ont financés généreusement, on dépend toujours énormément de la générosité de la population, et je les remercie du fond du cœur. Je lance aussi un appel aux gens parce qu’on a besoin de bénévoles qui pourraient venir nous raconter leurs histoires personnelles, que ce soit en lien avec leur orientation sexuelle ou leur identité de genre, parce qu’on ne peut pas aller dans les écoles et sensibiliser les étudiants sans leur présence », de conclure Catherine Duclos. 


    INFOS| gris.ca

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