Vendredi, 4 octobre 2024
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    Pleins feux sur le ID, buzz de Volkswagen  

    Le Volkswagen Combi représente tout un symbole dans la production automobile mondiale. Produit de 1950 jusqu’à aujourd’hui et ayant évolué jusqu’à changer de nom pour Transporter, il n’en reste pas moins que les premières générations sont encore synonymes de liberté, de plages de sable infinies, de grands espaces à découvrir. Est-ce que son remplaçant électrique, baptisé ID. Buzz, fera autant de buzz que son prédécesseur ?

    On regarde des photos du Combi dans les années 70 et on s’imagine proche des côtes de Californie sortant les planches de surf (je rêve en couleur) ou encore traversant l’Europe ou l’Amérique latine dans sa version RV, avec le toit qui se déployait. Les hippies, mais aussi les jeunes couples qui voulaient voir du paysage à petit prix, se l’arrachaient. On aimait aussi sa polyvalence, l’espace qui permettait des déménagements d’étudiant.e.s, des escapades avec des ami.e.s. Et même plus. Un matelas à l’arrière et l’on pouvait s’offrir des pauses repos sous les frondaisons d’un petit chemin forestier. Là, souvenir d’un de ces arrêts dans la campagne du sud de la France pour faire plus ample connaissance avec le jeune homme qui m’avait pris en stop. Étais-je majeur ? Pas sûr ? Point d’interrogation, mais aussi point final pour cette tranche de vie qui m’avait fait découvrir le charme et les commodités du Combi.
     
    Pour en avoir aussi conduit un, disons-le, une fois installé au volant, le Combi ne vous laissait pas d’autre choix qu’une conduite pépère. Le compagnon prêt pour l’aventure n’était pas un foudre de guerre, loin de là. Plus près de la tortue que du lièvre de Lafontaine, le Combi prenait son temps, mais vous menait à bon port. Le moteur à refroidissement par air situé à l’arrière avait tendance à chauffer. Gravir des montagnes demandait des arrêts réguliers pour laisser la température diminuer avant de reprendre la route.

    Oublions aussi l’insonorisation absente, une tenue de route aléatoire, une instrumentation spartiate, mais la liste des petits irritants n’avait aucune incidence sur le plaisir ressenti, étant sûr que l’aventure pouvait commencer.
     
    Avec le Transporter qui l’a remplacé, le Combi s’est embourgeoisé et a gagné en confort, conduite, motorisation, toutefois il a perdu le charme indéniable des générations précédentes. Le Transporter était un petit minibus tout aussi polyvalent que le Combi, mais qui se fondait dans le paysage automobile. Le Transporter ne faisait plus tourner les têtes. Il n’était plus la promesse de traversées de continents, de levers de soleil sur la Méditerranée ou encore du soleil de minuit en Islande.
     
    Est-ce que le ID. Buzz, dont les lignes rappellent le Combi des premières générations, aura la même aura ?
    Peut-être, mais il faudra y mettre le prix. 77 475 $ pour le modèle à propulsion et 82 995 $ pour celui avec rouage intégral. Conséquence, le ID. Buzz ne pourra donc bénéficier des subventions fédérales et provinciales, quelle que soit la version choisie. Ce qui pourra être un frein à sa diffusion sur le territoire canadien. Précisons aussi que seul le ID. Buzz à empattement long se retrouvera sur nos routes, 25 cm de plus que pour la version à
    empattement court que l’on retrouve en Europe.
     
    Animée par une batterie de 91 kWh, le ID. Buzz développe 282 chevaux dans sa version propulsion, pour une autonomie évaluée à 377 km ; la version à rouage intégral affiche 335 chevaux avec une autonomie un peu moindre, soit 373 km selon les données du
    constructeur.
     
    Classé dans la catégorie des minifourgonnettes, le ID Buzz est surtout une voiture à vivre. L’accent est mis sur son aménagement, les connectivités possibles et, évidemment, le confort, bien plus que sur les performances ou même sa conduite sur route. En ce sens, l’esprit du Combi subsiste. Il suffit de noter la présence de l’immense écran central de 12,9 po avec App-Connect, ou encore la présence de huit ports USB-C répartis dans tout l’habitacle. La version 1st Edition peut accueillir jusqu’à 7 passagers grâce à une banquette à la seconde rangée. On y trouve une climatisation à trois zones, des sièges chauffants et refroidissants à l’avant, uniquement chauffants à l’arrière, et plus encore. Et bien sûr, il est doté de la plupart des aides technologiques à la conduite. Enfin, dans un avenir rapproché, le choix des couleurs sera plus large que celui proposé sur les premiers modèles qui feront leur apparition sur nos routes.
     
    On se prend à rêver à d’autres déclinaisons de ce Buzz, version tôlée pour la livraison, transformation en petit VR, cabine avec plateau, voire version tout-terrain, à l’image de son illustre ancêtre.
     
    Des bornes de recharge ? Oui, mais encore faut-il qu’elles soient branchées. Il vous est peut-être arrivé, si vous possédez une voiture électrique, de vous retrouver devant une borne de recharge qui n’est pas branchée. Hydro-Québec aurait plus de 200 dossiers à traiter, ce qui expliquerait le retard de plusieurs mois pour le raccordement. Pour certains centres commerciaux ou grandes surfaces, les bornes sont installées, mais en attente. De nombreux facteurs expliquent ces délais selon Hydro-Québec, dont un manque d’effectifs.

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