Samedi, 8 novembre 2025
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    Réal Ménard veut effectuer un retour en politique

    Réal Ménard, l’ex-député du Bloc Québécois, et ex-maire d’Hochelaga-Maisonneuve a annoncé lundi, qu’il avait l’intention de se présenter à l’investiture du comté où il réside, Hochelaga Maisonneuve.

    «Je souhaite me présenter à l’investiture du Parti Québécois dans le comté Hochelaga-Maisonneuve. (…) Je me suis donné comme objectif de recruter 200 nouveaux membres. L’adhésion au parti est possible en prenant une carte de membre au coût de 10$. (…) «J’ai besoin de votre appui.» 

    Le député de Québec solidaire, Alexandre Leduc, siège actuellement dans cette circonscription. En 2022, il avait été réélu avec plus de 50 % des votes. Le PQ avait terminé le scrutin au troisième rang, derrière la CAQ, avec seulement 16 % des voix.

    Toutefois, un sondage commandé chez Léger le mettrait légèrement en avance devant Québec Solidaire à un an et demie des prochaines élections. 

    Âgé de 62 ans, Réal Ménard a siégé à Ottawa pendant 16 ans, de 1993 à 2009 comme député de la circonscription d’Hochelaga. 

    Dès 1993, il devient porte-parole du Bloc pour la Stratégie nationale sur le sida et « dépose une motion proposant la création d’un comité parlementaire avec comme mandat l’évaluation de la phase II de la stratégie canadienne de lutte contre le sida».

    En septembre 1994, après que la député libérale Roseanne Skoke ait fait un rapprochement insidieux (voire odieux) entre l’homosexualité, la bestialité et la pédophilie à la Chambre des communes, il prend la parole et dit « parler pour la communauté à laquelle il appartient » en demandant qu’elle soit expulsée du caucus libéral, avant de confirmer qu’il s’identifiait «bel et bien comme un homme gai». Quelques mois plus tard, le politicien est devenu l’une des premières personnalités publiques à faire la couverture du Fugues.

    Il a aussi été le premier parlementaire à déposer un projet de loi antigang à la Chambre des communes, en 1995.

    En plus d’avoir siégé à la Coalition des minorités sexuelles du grand Montréal et de s’être impliqué au sein du Groupe de discussion pour hommes gais (GDM), il a toujours été « un défenseur des droits des gais et des lesbiennes au sein du parlement fédéral, où il est associé à plusieurs dossiers touchant la communauté. 

    C’est lui qui déposera « le projet de loi privé C-290 visant à faire reconnaître dans les domaines sous juridiction canadienne les mêmes avantages sociaux aux conjoints de même sexe». Il reviendra à la charge entre 1997 et 1999 avec deux autres projets en ce sens. 

    Le 11 avril 2000, dans son discours lors l’adoption en troisième lecture du projet de loi C-23, il affirme: « Ne pas reconnaître que deux personnes de même sexe puissent s’aimer et vivre des rapports amoureux, c’est nier la réalité vécue par des centaines de milliers de couples au Canada et au Québec. »

    Il a ensuite été maire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, pendant 8 ans, de 2009 à 2017.

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