Pascal Sevran est décédé le 9 mai dernier des suites d’un cancer du foie. Grand bonze des variétés françaises et parolier de plusieurs artistes dont Dalida, ce fils de chauffeur de taxi a su se tailler une place de choix dans l’intelligentsia artistique française.
Je n’ai cependant jamais vraiment compris l’intérêt de lire son journal personnel, qui se termine ici avec le neuvième volume, mais certains seront peut-être amusés de suivre ses va-et-vient à travers les milieux politiques, littéraires et artistiques ainsi que ses commentaires parfois acidulés ou révérencieux à l’endroit de certains.
En effet, Pascal Sevran est un as du name-dropping et il n’est pas difficile de lire sous «Nicolas S.», par exemple, tous les méandres du divorce présidentiel français.
Les petits bals perdus / Pascal Sevran. Paris : Albin Michel, 2009. 199p.