Troisième opus d’une série qui fait le pari audacieux d’associer deux genres qui fréquentent rarement les mêmes artères : le roman policier et le roman historique, plus précisément celui portant sur la période du 17e siècle.
Dioscure est le nom de code de Louis de Bourbon-Verneuil, un agent très spécial qui reçoit des missions délicates de son demi-frère, Louis XIII.
Alors que le volume précédent le mêlait de près à une affaire de poisons, le voilà maintenant projeté dans une enquête portant sur le décès du maréchal d’Orléans, l’ancien précepteur de Gaston d’Orléans, nul autre que l’un de ses demi-frères.
Un scandale politique se trame-t-il en filigrane derrière ce décès? Le maréchal versait allègrement dans les intrigues : s’est-il trouvé pris au cœur de l’une de ses propres toiles d’araignée?
N’écoutant que son courage, son esprit analytique et n’hésitant pas à utiliser les charmes de son corps, notre enquêteur se trouve rapidement plongé dans un nœud de vipères où il est parfois difficile de distinguer le traitre de l’allié.
Une troisième incursion, haute en couleur, séduction et turpitude, qui nous fait pénétrer dans la cour des Grands comme des petits du Royaume de France.
La conspiration des scorpions / Philippe Gimet. Saint-Martin-de-Londres, 2018. 252p. (La Dioscure)