En temps de pandémie, encore plus qu’à l’habitude, on vit un peu par procuration… et à travers nos écrans. À compter de 20h ce soir, jeudi 14 janvier (et les jeudis qui viendront par la suite), on aura droit à une dose d’amour à la campagne, puisque L’Amour est dans le pré est de retour pour sa neuvième saison décrit en conférence de presse par la nouvelle animatrice comme un «Tinder agricole extrêmement « trustable »».
La téléréalité québécoise qui a jusqu’à maintenant créé 12 unions durables et deux fois plus d’enfants présente cette année quelques petites nouveautés. D’abord, le changement d’animatrice. L’humoriste ouvertement lesbienne Katherine Levac succède à Marie-Ève Janvier. Celle que la plupart d’entre nous ont découvert avec la populaire série à sketch Like Moi! anime ici une émission de télé pour la première fois et met ses couleurs assez rapidement.
Le premier épisode de cette saison est légèrement différent de celui qui a marqué les dernières saisons. Au lieu de livrer les lettres aux agriculteurs, Katherine va à leur rencontre (en gardant quand même ses distances) pour leurs dévoiler les cinq personnes qu’ils vont rencontrer. Ce qui donne des discussions plus enlevantes et ça évite la manipulation des lettres par trop de gens, chose qui n’aurait pas été souhaitable en temps de pandémie.
La pandémie implique que les idylles naissantes sont assez platoniques sans être plates. La production a demandé aux agriculteurs ainsi qu’à leurs prétendants.es d’appliquer la distanciation physique, même durant la semaine où tout le monde habite sous le même toit, à l’exception des 15 minutes par jour allouées par l’UDA durant lesquelles les rapprochements étaient permis… Ça se dévore du regard malgré tout et que la tension sexuelle y est.
Les voyages dans le Sud ont bien sûr été abandonnés cette année. On verra plutôt les tourtereaux finir leur aventure avec des escapades dans la région de Montréal avant l’épisode des retrouvailles qui viendra conclure la saison.
On a bien évidemment hâte de mieux connaître le premier agriculteur gai de l’histoire de cette téléréalité au Québec : Alex, un producteur laitier, avicole, porcin, acéricole et meunier de 30 ans qui s’est décidé à s’inscrire à l’émission à force d’être confiné. Le format international de L’Amour est dans le pré a connu d’autres couples de même sexe, mais aucun qui n’a duré jusqu’à maintenant.
De ce qu’on a vu, Alex semble être un gars charismatique, attachant qui veut trouver l’amour. Difficile à croire qu’il finirait l’aventure tout seul… mais trouvera-t-il l’homme de ses rêves? À vous de le découvrir.
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