Mercredi, 18 septembre 2024
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    Le cinéaste John Waters a enfin son étoile sur le Hollywood Walk of Fame

    Le réalisateur iconique de « Pink Flamingos » et de « Hairspray », John Waters, a enfin son étoile et son nom sur l’Hollywood Walk of Fame !

    Le 19 septembre dernier, à l’âge de 77 ans, le cinéaste gai John Waters a enfin obtenu son étoile et l’empreinte moulée de ses mains dans le béton du célèbre Hollywood Walk of Fame. Véritable attraction touristique iconique des rues de Los Angeles, ce trottoir à la renommée internationale se pare des noms des artistes américain·es les plus influent·es, en en accueillant de nouveaux chaque année.

    Lors de la cérémonie, Waters a tenu a remercier ses parents « qui, bien qu’horrifiés par mes premiers films et certains des derniers films également, m’ont encouragé à continuer parce que je suppose qu’ils n’imaginaient pas autre chose pour moi que de travailler dans le show business ».

    Avec la verve et l’humour qu’on lui connait, il ironise : « Me voila plus près que jamais du caniveau ! J’espère que les rejetons les plus désespérés du showbiz ressentiront une sorte de respect et de force quand ils me piétineront. Les égouts de ce boulevard magique n’effaceront jamais le caniveau de ma gratitude et les épaves de ma carrière cinématographique »

    Bien que l’initiative soit relativement tardive, on peut se réjouir qu’un visage aussi important de la contre-culture queer se voit honorer par quelque chose d’aussi mainstream que le Walk of Fame.

    Surnommé Pape du Trash et Roi du mauvais goût, John Waters est un visage incontournable du cinéma queer international. Sa collaboration avec la drag queen mythique Divine a donné naissance à une myriade de grands films transgressifs, de Pink Flamingos à Female Trouble, en passant par Polyester et leur plus gros succès en salles, Hairspray. Après la mort de son amie et collègue en 1988, Waters continue d’amuser le monde entier avec des comédies absurdes où le cinéaste se moque des bourgeois et du puritanisme étasunien. Suivent alors l’iconique Cry Baby, le satirique Serial Mom, l’hilarant Cecil B. Demented et son dernier film en date, A Dirty Shame, sorti en 2004.

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