Journal d’une robe noire, gagnant du prix du Meilleur roman gay de 2018, nous fait partager le destin de Bastien, un jeune homme d’apparence très sage qui cache cependant une nature passionnée ne demandant qu’à éclater au grand jour.
Suite à un accident d’automobile dont il est le seul survivant, il devient orphelin à l’âge de sept ans et se forge rapidement une carapace, un masque impassible, pour faire face à une réalité qu’il juge trop brutale.
C’est à travers les hommes qui jalonnent son existence que Bastien apprivoise progressivement sa nature réelle et laisse éventuellement percer ses émotions et sa sensualité.
De son côté, Revenir, mon amour s’articule autour des conséquences d’un événement traumatique survenu en 1978. Jean-Michel fait la rencontre de Paul lors d’un voyage en Grèce et les deux étudiants se prennent sur-le-champ d’affection l’un pour l’autre. Le séjour hellénique tourne cependant au drame suite à la noyade de Paul.
Est-ce un accident? Le suicide d’un jeune homme incapable d’assumer son homosexualité? Nul ne peut le dire. Trente ans plus tard, Jean-Michel foule de nouveau le sol grec et y fait la rencontre de Pavlos, un jeune étudiant qui lui rappelle étrangement son compagnon d’antan.
Celui-ci ne semble pas insensible au charme de son aîné, mais Jean-Michel hésite à raviver une blessure qui s’avère plus sensible qu’il ne le pensait.
Journal d’une robe noire / H.V. Gavriel. Paris : Hauteville, 2018.
Revenir, mon amour / Jean-Jacques Ronou. Paris : Textes gais, 2013. 108p.