Les inconditionnels du chanteur ne laisseront pas passer cette occasion d’en découvrir un peu plus sur Reginald Kenneth Dwight, plus communément connu sous le nom d’Elton John.
Certains pourraient arguer que l’on en connaît déjà beaucoup sur la carrière et la vie personnelle de celui-ci au fil des entrevues et biographies déjà publiées. Ce serait cependant se tromper puisque le périple demeure à la fois inusité et alléchant, les mots provenant de la plume même du chanteur dans cette première autobiographie officielle.
Et celui-ci se montre fort généreux en comblant les lacunes ou en révélant des détails clés d’événements dont on ne connaissait bien souvent que la version officielle. Alcoolisme, toxicomanie, dépendance sexuelle, tentatives de suicide, boulimie, accroc au magasinage, à l’herbe et aux médicaments sur ordonnance, rien n’est laissé de côté.
De même pour sa recherche de l’amour, les événements clés de sa carrière, son adoration d’Elvis Presley et les proches qui partirent souvent trop tôt: Keith Moon, John Lennon, la princesse Diana, Freddie Mercury, Leon Russell ou George Michael.
Un tableau de chasse, composé de plusieurs éléments tragiques, qui pourrait laisser attendre une lecture quelque peu déprimante alors qu’il n’en est rien puisque le chanteur se montre assez goguenard à l’endroit de ses travers et n’hésite pas à porter un jugement quant à ses succès.
Une lecture passionnante!
Moi, Elton John / Elton John. Paris: Albin Michel, 2019. 427p.