Pour sa 23e édition, le festival Mtl en Arts reprendra sa formule habituelle prépandémique, avec quelques améliorations. Le festival se déroulera du 29 juin au 3 juillet 2022 et rassemblera une centaine d’artistes issu.e.s de diverses disciplines, ainsi qu’une quinzaine d’activités artistiques participatives.
De concert avec la SDC du Village, nous avons opté pour concentrer la tenue du festival dans la partie est du Village (entre Panet et Papineau), ce qui favorisera une meilleure synergie entre les artistes et le public et assurera une ambiance amicale. Effectivement, depuis plusieurs années, les restrictions imposées par la fermeture de rues, les terrasses et les espaces de livraison nuisaient au maintien d’une continuité. Sur certaines sections de rue, il était impossible de placer des artistes, faisant en sorte qu’il était difficile de créer une ambiance. Contrairement aux autres années, les exposant.e.s — au nombre de 40 — seront plutôt regroupé.e.s sur deux sections de rue (entre les rues Alexandre-de-Sève et Papineau) au lieu d’être réparti.e.s sur la totalité de la rue piétonne, afin de créer un esprit de convivialité et de proximité. L’expo-vente permettra de créer un dialogue entre les passant.e.s et de célébrer la créativité locale, la richesse de la diversité et le dynamisme de notre relève. Une nouveauté cette année : le public pourra en apprendre davantage sur nos artistes grâce à la mise en place de « La station des artistes », un espace de diffusion qui permettra à chaque artiste de se présenter, ainsi que son travail.
Plusieurs projets populaires sont de retour comme l’art mobile, qui consiste en la création devant le public d’immenses œuvres sur support mobile. Douze artistes invité.e.s se déplaceront donc sur la rue Sainte-Catherine, le temps de la création de leurs œuvres.
Dans le cadre du projet « L’art qui redonne », qui consiste en la création de deux murales éphémères de grand format (16′ x 8′), inspirées de la mission d’un organisme de la communauté LGBTQ2S+, nous avons choisi cette année de mettre de l’avant l’organisme l’ATQ (Aide aux Trans du Québec) pour le faire briller par nos deux artistes issu.e.s de la communauté : Nikki Küntzle (she/they) et Enok (they/them). Des reproductions de leurs œuvres seront par la suite vendues en soutien à l’ATQ.
Fort de son succès l’année dernière, le projet écoresponsable « Ça déménage » est de retour, en collaboration avec RECYC-QUÉBEC. Les gens du public pourront gratuitement donner une seconde vie à leurs meubles usagés en les transformant en une œuvre d’art unique à l’aide de nos artistes invité.e.s, Mc Baldassari et Raphael Dairon (inscription en ligne dès le 8 juin). Retour aussi de « Ma première galerie d’art Québecor », galerie d’art destinée aux enfants âgé.e.s de moins de 13 ans. L’objectif principal est d’initier les enfants à collectionner de l’art et à développer leurs propres goûts artistiques.
Pour une première, le groupe Urban Sketchers Montréal, composé d’environ 60 artistes, viendra réaliser des croquis illustrant des scènes de la vie quotidienne du Village. Le public amateur sera invité à participer et les gens seront guidés dans la création de leur croquis par les membres du groupe Urban Sketchers Montréal. Quelques événements se sont aussi associés au festival comme l’exposition ENTRE, une exposition d’art visuel sur le féminisme intersectionnel, qui se tiendra du 1er au 3 juillet à La P’tite Porte (1122, boulevard de Maisonneuve Est). D’autres éléments se grefferont à la programmation. On vous en parlera le mois prochain.
2 ARTISTES À DÉCOUVRIR
Keith | Keith Race est un photographe canadien avec un penchant pour l’éclairage dramatique et l’imagerie d’inspiration surréaliste. Artiste-journaliste multidisciplinaire, il a étudié à l’Institut d’art et de design Emily Carr, ainsi qu’à l’Université Concordia et a été publié entre autres dans le magazine VICE. Il vit à Montréal, où il dirige un petit studio photo au cœur du Village gai.
instagram.com
Osvaldo Escobar | Osvaldo Escobar (@art.osv) a grandi à Valparaiso, au Chili, sans avoir accès à l’histoire de ses racines en raison d’un règne de dictature qui a duré 20 ans. « La seule histoire qu’on enseignait à l’école, c’était celle de la Grèce », explique l’artiste. « Je suis devenu un fan de Pokémon et j’ai fait un bac. en design graphique et maintenant je passe mes journées à créer des produits [numériques]. Je vis maintenant à Montréal et je consacre mon temps libre à la peinture, entre deux rencontres. » instagram.com
INFOS | https://www.mtlenarts.com • https://www.instagram.com/mtlenarts