En 2021, les thérapies de conversion sont devenues illégales au pays. Et pourtant, trois ans plus tard, elles se pratiquent toujours. Derrière des portes closes, on continue de faire des ravages en promettant de « guérir » l’homosexualité ou la transidentité. Le documentaire GAI(E), TU NE SERAS POINT, offert dès le 16 septembre à 20 h sur Crave, lève le voile sur les rouages, les conséquences et les horreurs de ces séances clandestines.
Infiltrations et témoignages choquants
Le documentaire de 85 minutes donne la parole à des survivants, dont Gabriel Nadeau, Sandra Carbone et Emanuel Drutu, qui partagent leur vécu et qui discutent des effets négatifs subis à la suite d’une ou de plusieurs thérapies de conversion.
Olivier Ferlatte, professeur adjoint au département de médecine sociale et préventive à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, ajoute sa voix au documentaire en faisant la lumière sur les différentes recherches qui ont été menées sur ce sujet.
De plus, les journalistes Quentin Dufranne, Zoé Arcand et Morgane Dumont échangent à propos de leurs expériences lors d’enquêtes visant à infiltrer ces communautés qui pratiquent les thérapies de conversion, au Québec et en France.
Réalisé par Jean-François Poisson (PRIEZ POUR NOUS, QUI A TUÉ MARIE-JOSÉE?) et produit par Attraction en collaboration avec Bell Média, GAI(E), TU NE SERAS POINT sera offert sur Crave dès 20 h, le 16 septembre prochain.