La libération sous caution a été refusée à 21 militant·es par le tribunal de Ho au Ghana, selon Reuters. Seize femmes et cinq hommes ont été arrêté·es le 20 mai dernier alors qu’ils et elles participaient à un atelier sur les droits de l’homme dans un hôtel.
La promotion des droits LGBTI+ n’est pas illégale au Ghana, mais le communiqué de la police les a accusé·es de prôner des activités LGBTI+ avec des flyers intitulés « Coming out » et « All about Trans ».
« Ces personnes ont un programme pour propager le comportement LGBTQ. Pour l’instant, nous avons renvoyé l’accusation préliminaire de rassemblement illégal et pendant que nous poursuivons notre enquête », déclare le sergent Prince Dogbatse à MyJoyOnline.
La libération sous caution des militant·es s a déjà été refusée en mai. Leur audience, initialement prévue pour vendredi, avait finalement été retardée. C’est mardi que le tribunal de Ho a rejeté leur appel une nouvelle fois. Reuters rapporte que plusieurs détenu·es « ont été vus pleurer après l’annonce de la décision ».
« Nous ne pouvons tolérer une situation où les gens assistent à un atelier sur les droits et sont arrêtés et où les droits de l’homme mêmes dont ils apprenaient l’existence sont bafoués », a déclaré Julia Selman Ayetey, avocate des militant·es au média sud-africain Business Day avant l’annonce du verdict.