Après que Marvel a refusé de courber l’échine et de censurer Les Éternels – le film réalisé par Chloé Zhao qui a présenté en novembre dernier le premier super-héros ouvertement gai de l’univers étendu -, la prochaine production du studio va de nouveau être boycottée dans plusieurs pays. En effet Le prochain film de Marvel, Doctor Strange in the Multiverse of Madness, sera interdit de sortie dans plusieurs pays.
The Hollywood Reporter a en effet rapporté que Doctor Strange in the Multiverse of Madness, la suite des aventures du Sorcier de Benedict Cumberbatch réalisée par Sam Raimi, a été interdit de sortie en Arabie Saoudite où il aurait dû débarquer sur grand écran à partir du 5 mai prochain.

L’Égypte et le Koweït se seraient également alignés sur cette décision. En revanche, comme l’a précisé le média, le fait que les tickets de cinéma soient disponibles en prévente aux Émirats arabes unis laisse penser que film pourrait sortir dans ce pays de la péninsule arabique, peut-être sous couvert d’une version rééditée comme c’était le cas pour Les Éternels.
Sans surprise, comme pour le personnage de Phastos (Brian Tyree Henry) dans Les Éternels, ce sont des raisons homophobes qui auraient motivé cette interdiction. En plus de ramener le super-héros titulaire, la Wanda Maximoff d’Elizabeth Olsen et plusieurs personnages secondaires comme Karl Mordo (Chiwetel Ejiofor), Wong (Benedict Wong) ou Christine Palmer ( Rachel McAdams), le film sera également une porte d’entrée vers le MCU pour la jeune America Chavez (Xochitl Gomez), une super-héroïne lesbienne.

Jusqu’ici, son personnage n’a pas vraiment été mis en avant pour la promotion du long-métrage, mais cette interdiction sous-entend que son homosexualité sera clairement établie dans l’intrigue de Michael Waldron. Une décision de Marvel qui ne noiera cependant pas la polémique dans laquelle est impliquée Disney par rapport à la loi de l’État de Floride surnommée “Don’t Say Gay” et aux blocages dénoncés par Pixar, qui a notamment reproché à la compagnie son hypocrisie et ses contradictions quant aux représentations LGBTQIA+.