À la suite d’une invasion de rats géants, Harley Quinn (Kaley Cuoco) et Poison Ivy (Lake Bell) sont un peu lasses de leur petite vie tranquille à Gotham City et décident d’emménager à Métropolis. Inutile de dire que la métropole protégée par Superman n’a qu’à bien se tenir !
Dès le départ, l’animation présente un esthétisme radicalement différent : alors que Gotham se distinguait par une architecture gothique très sombre, Métropolis présente un environnement scintillant et ultrasécuritaire. En fait, il ne se passe strictement rien dans la Ville lumière, au point que Superman traverse une période de dépression et décide de prendre des vacances sur une autre planète en compagnie de « son sympathique ami Clark Kent » (il n’en faut pas plus pour que Harley et Poison Ivy lancent une rumeur voulant que les deux hommes forment un couple).
C’est le moment idéal pour que Braniac (Stephen Fry), épaulé par Lena Luthor (Aisha Tyler), jette son dévolu sur Métropolis afin de la mettre sous verre. On nous présente alors plusieurs versions des origines du super vilain, dont une première articulée autour de sa vie sexuelle avec le singe extraterrestre Koko et une seconde, sous la forme d’un drame musical, pastichant Hamilton et mettant en scène Clayface (Alan Tudyk).
Les études en psychiatrie de Harley sont également mises de l’avant, alors qu’elle s’applique à creuser les neurones des trois vilains de l’heure : Braniac, Lena et son frère Lex (Giancarlo Esposito). Cette nouvelle saison est également l’occasion de découvrir les sinistres origines des pouvoirs de Poison Ivy, alors qu’elle affronte le docteur Jason Woodrue (Kevin Michael Richardson) et lui inflige une douce vengeance.
Au-delà des amours d’Harley et de Poison, la série n’hésite pas à mettre de l’avant plusieurs personnages ou thèmes LGBTQ : on peut notamment citer le couple Ridler et Clock King ou une scène de sodomie hilarante entre deux techniciens de laboratoire. L’humour est donc toujours au rendez-vous et la série peut se targuer d’être demeurée tout aussi incisive qu’à ses débuts. On ne peut s’empêcher de se demander, béat d’admiration, jusqu’où elle poussera la satire et l’excès.
INFOS | La série Harley Quinn est disponible, en anglais, sur Stack TV, via Prime Video et en achat sur différentes plateformes. Les deux premières saisons sont également disponibles, en français, sur Netflix.